Une marque qui jouit de l’étiquette « Made in France » qui envoie une partie des données de ses utilisateurs en Chine. La situation fait tâche et l’entreprise a promis d’y remédier.
Numéro de téléphone, géolocalisation, numéro IMEI, numéro de série et version du système d’exploitation installée. Si vous utilisez un smartphone Wiko, alors il existe une probabilité que ces informations soient envoyées chaque mois depuis votre smartphone, jusqu’à des serveurs chinois.
Les données sensibles des smartphones dérivées vers des serveurs chinois
L’information révélée par Elliot Alderson sur Twitter et confirmée par Wiko, choque un peu. Surtout parce que l’entreprise s’est longtemps présentée comme fleuron français. Pourtant, depuis 2012, la compagnie d’origine marseillaise est passée sous pavillon chinois suite à son rachat par l’entreprise Tinno Mobile. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’entreprise chinoise est pointée du doigt sur cette question.
Dans le cas des smartphones Wiko, on trouve deux applications tierces préinstallée un peu trop curieuse,, à savoir: ApeSaleTracker et ApeStsMonths. Chaque mois, elles collectent les informations et les envoient en http en Chine sans informer l’utilisateur. Seule bonne nouvelle pour les utilisateurs, ces données sont chiffrées.
Un correctif prévu pour la fin d’année
« Wiko est une entreprise responsable qui a toujours placé ses clients au centre de ses préoccupations. Les smartphones Wiko sont équipés de l’application STS (Sales Tracking System) dont la finalité est d’établir des statistiques de ventes et de durée de vie des produits. Les données collectées par le système STS sont des données d’ordre technique » a ainsi expliqué l’entreprise dans un premier communiqué.
Si Wiko a dans un premier temps reconnu les faits, tout en essayant de les dédramatiser, rapidement, elle a décidé de prendre des mesures proactives. Selon le site 01net, elle a même reconnu avoir un peu dépassé les bornes. D’ici la fin d’année, le système de collecte de données devrait être complètement revu. Les informations ne seraient alors plus transmises qu’une seule fois, lors de la mise en service. Surtout, elle serait réalisé wikokoà destination de serveurs français. Pas sûr que cela suffise à rassurer les clients qui ont été nombreux à réagir sur les réseaux sociaux.
Pour en savoir plus:
https://www.presse-citron.net/wiko-laissait-fuiter-des-donnees-vers-la-chine/